Carnet de Route : "A l'éScoot du Monde"
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Sept. 2003
" à l'éScoot de l'Iran"

Intro
Accueil iranien
Au fil des rues
La Perse millénaire
Ispahan
Galère, Galère
Si j'avais su
Un brin de Culture
Les chiffres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 - Intro (par Sophie)

L'Iran !

Ce pays nous attire comme un aimant bien que le conflit USA/Irak nous fasse craindre durant quelques mois de ne pouvoir aller à sa rencontre. Pourquoi ce pays, trois fois grand comme la France, est pour nous une destination mythique et incontournable ?


Tout d'abord parce que son histoire nous fascine. C'est le territoire de l'ancienne Perse et donc de Persepolis, d'Ispahan, des mosquées bleues; c'est aussi un territoire désertique où la vie nomade dans des espaces infinis reprend enfin le sens que l'on aime, mais c'est surtout, et ne nous le cachons pas, l'envie de toucher du doigt, ce qu'a produit la révolution islamique de 1979 sur ce peuple : les femmes en tchador et la " satanisation " de l'Occident.


Nous avons aussi découvert un pays où plus d'1/3 des terres sont désertiques et culminent souvent à plus de 1000 m d'altitude : des territoires quasiment vierges, d'une infinie beauté pour qui aime le désert et l'air pur. Dans ce pays nous retrouvons les frissons du bonheur des nombreux bivouacs au milieu de nulle part .
Découverte également du peuple iranien qui nous a surpris par son comportement, " à cheval " entre les règles strictes de la Sharia (loi islamique) mais aussi avec des envies de libéralisation, ce qui rend les gens souvent provocants envers les Occidentaux et les femmes.
Découverte enfin des plus beaux sites historiques et antiques de ce Moyen-Orient .


Malgré la richesse de ce pays, nous en gardons un peu d'amertume car se sera pour nous le lieu des " galères "... je vous laisse découvrir...

2 - L'accueil iranien (par Jérôme)


Toutes les personnes que nous avons croisées nous ont parlé de l'accueil iranien comme d'une chose extraodinaire, unique !
C'est donc avec cette idée, renforcée par l'accueil pakistanais reçu, que nous passons la frontière, et là déception !
Tout d'abord à Bam : lors de notre premier soir, une voiture dévie pour nous foncer dessus ! Puis ce sont ces chauffeurs qui, excités par les touristes occidentaux que nous sommes, semblent incapables de démarrer ou de s'arrêter sans faire crisser leurs pneus.
C'est également ces hommes à Bam et à Ispahan qui sciemment bousculent Ti-Bout ! Méchanceté contre une occidentale ou tentative de toucher une fille " facile " : Quelle qu'en soit la raison elle n'est pas saine !
Lorsque nous entrons dans les villes, ce sont également ces jeunes sur leurs motos qui nous tournent autour comme des mouches, cabrés sur leur roue arrière, coup de patin, queue de poisson,... un mélange d'excitation, de frime et surtout de provocation .
De même dans les magasins: que le marchand ne parle pas l'anglais nous y sommes habitués, mais en général il cherche toujours à nous aider d'une manière ou d'une autre. Ici, aucun effort, pire il nous ignore totalement et ne s'occupe que de ses compatriotes...
Enfin, lorsqu'en plein désert, le scooter de Sophie a " rendu l'âme ", toutes les camionettes qui se sont arrêtées ont proposé leur aide contre une rémunération déraisonnablement élevée !
Tabeau noir certes ! Pourtant je n'y ai pas " voilé " mes impressions...
Alors, l'iran, un pays de xénophobes cupides ?
NON ! loin de moi cette idée ! Car de très bonnes rencontres nous en avons faites aussi.

A Ispahan, avec Shahla, prof d'anglais qui nous a abordée place Emam Khomeni, et nous a donné rendez-vous quelques jours plus tard pour échanger pendant 2 heures, avec un groupe de 10 étudiants de notre âge dans l'institut où elle travaille.
A Ispahan encore, où Ibrahim nous invite chez lui pour prendre le thé afin de discuter de l'Iran et de la France !
A Téhéran également où Youssef nous héberge alors que nous étions coincés avec nos scoots dans le parking de Transit International Routier.
De même dans ce petit village d'Abhyaneh où les villageois nous invitent à partager la " potée commune "
Bref, en Iran comme dans beaucoup de pays, nous avons eu des rencontres de tout genre ! Peut-être notre déception vient-elle plus de l'idée que nous nous en étions fait au travers des récits d'autres voyageurs...

3 - Au fil des rues... (par Sophie)

Plus développé que le Pakistan, l'Iran nous surprend par ses routes et autoroutes bien tracées et bien entretenues, par son parc automobile très important avec entre autres de nombreuses Peugeot derniers modèles.
A l'inverse, les villes de province nous paraissent vides, sans commerce, sans badauds, sans étals sur les trottoirs... un pays où il faut prendre le temps de vivre pour en saisir quelques nuances et en découvrir quelques originalités.
Rien ne se passe dans la rue, les Iraniens s'installent à l'abri du soleil dans les maisons de thé où ils fument en solitaire ou entre amis la pipe à eau (qalyan) : Activité essentiellement masculine d'ailleurs...
Les femmes, bien sûr, portent toutes le foulard (hidjab) et ce, dès l'âge de 9 ans. Elles sont encore très nombreuses, jeunes et moins jeunes, à porter le tchador, grand voile noir dans lequel elles s'enveloppent de la tête aux pieds en le tenant bien serré sous le menton avec leur main droite. On a l'impression de voir Belphégor à chaque coin de rue, marchant rapidement pour ne pas s'attarder dehors... Mais il suffit de rentrer dans un petit resto pour voir des jeunes femmes attablées ! Elles sont vêtues de Jeans et de chaussures à la mode avec une veste de couleur claire descendant jusqu'au genoux, et sont coiffées d'un foulard blanc, laissant largement apparaître leurs cheveux !
Elles " sirotent " un jus de carottes frais pour accompagner leur kebab de poulet et leur "maaste sir" (yaourt aux échalotes) avant de terminer leur repas par un gâteau à la confiture de … carottes.
Ces jeunes femmes, très maquillées et très coquettes, apprennent l'anglais et en général cherchent toujours à discuter avec nous.
L'inactivité dans ces villes et villages du Sud de l'Iran est certainement due à la canicule des mois d'été car à partir d'Ispahan nous découvrons une autre face de ce pays, plus vivante...

 

4 - La perse millénaire (par Sophie)

L'Iran est une partie de l'ancienne Perse et de très belles reliques de ces périodes antiques ont été conservées.
Le Premier Empire Perse (VII au IVème siècle av JC) s'étendait du Pakistan à la côte égéenne de la Turquie en descendant jusqu'en Egypte et était gouverné par la dynastie Achéménides.
De cette époque date la construction de Persépolis, résidence d'été de l'empereur Darius 1er (512 av JC). Cette cité, détruite par le feu par Alexandre le Grand en 330 av JC, longtemps ensevelie sous le sable est redécouverte seulement en 1930 !
Nous admirons des bas-reliefs de toute beauté représentant des soldats, des notables perses et mèdes (peuple de l'Iran ancien), des animaux et des représentants des 23 provinces de l'empire, habillés chacun de leurs vêtements spécifiques (éthiopiens, indiens. arabes...)
Nous parcourons des salles de plus de 100 colonnes, en pierre ou en bois avec des chapiteaux à tête de taureau et mesurant près d'une vingtaine de mètres.
Nous contemplons les sculptures de la figure ailée du Dieu zoroastrien Ahura-Mazdâ : un anneau doté d'ailes flanqué de 2 aigles à têtes humaines.
A son apogée cette cité s'étendait sur 125 000 m2, ce qu'il en reste nous laisse facilement imaginer le faste de cet empire.
Le deuxième Empire Perse (III - VIIème après JC) est gouverné par la dynastie des Sassanides originaires de la province de Fars. Ils ont laissé aux Iraniens leur langue actuelle, le farsi. De cette période, nous avons pu découvrir la citadelle de BAM qui abritait zoroastriens, chrétiens et juifs, puis des musulmans après la conquête arabe. La plupart des vestiges datent d'ailleurs du 15ème siècle. On découvre en se promenant dans la forteresse, une synagogue, une mosquée, un grand bazar ayant conservé ses portes voûtées, des fours et des étals. Vient ensuite la citadelle proprement dite, avec notamment des écuries pouvant accueillir jusqu'à 300 chevaux.
Arg-e-Bam est désertée en 1722 suite à une invasion afghane et sert de dépôt militaire jusqu'en 1931.
Enfin le troisième Empire Perse ( du XVI au XVIIIème) gouverné par les Séfévides laisse la majorité des oeuvres d'art de ce pays.
Nous sommes réellement séduits par le bazar de Kerman, très beau par son architecture avec des voûtes sur croisées d'ogives où figurent des peintures représentants des commerçants de l'ancien temps. C'est un bazar très vivant qui a conservé toute l'authenticité d'un souk oriental.
Nous passons des heures à flâner et à parcourir les ruelles de la vieille ville de Yazd (classée par l'UNESCO). Construites en briques et recouvertes de terre ocre, les maisons sont bâties en profondeur dans le sol pour gagner en fraîcheur dans cet oasis en plein désert. Nous sommes émerveillés par les mausolées, les glacières (maisons rondes totalement fermées et qui servaient de lieu de stockage pour la glace) et les bagdirs, ces tours du vent ayant un système de volets permettant de faire sortir l'air chaud. C'est l' ancêtre de la climatisation!

Mais c'est à Ispahan que l'on découvre les plus belles oeuvres de ce dernier Empire Perse.

 

5 - Ispahan (par Sophie)

C'est dans un traffic hallucinant que nous arrivons à Ispahan et il nous faut patience et détermination pour trouver un hôtel à un prix abordable. En effet, cette ville nous étonne par son activité, boutiques nombreuses et modernes, foule sur les trottoirs et pique-niquant dans les jardins publics ...
Ville historique, elle attire de nombreux vacanciers Iraniens et de nombreux étrangers.
Mais qu'a t-elle donc de si unique cette ville ?
Eh bien ! C'est la ville aux mosquées bleues, les plus majestueux monuments de l'art islamique.
La mosquée de l'Imam est l'une des plus belles au Monde avec ses ornements décoratifs d'émail bleu, ses calligraphies en mosaïque, ses minarets turquoises et sa coupole décorée de roses dorées. Symbole de l'architecture Séfévides, elle représente l'âge d'or du troisième et dernier Empire Perse. Elégance et sérénité émanent de cet édifice. Cette mosquée est érigée sur la place Imam Khomeyni, immense place de 500m sur 160m bordée d'arcades qui abritent des antiquaires, son centre est composé de pelouses et de bassins à gerbes d'eau.


Cette place est également bordée par la très élégante mosquée de Sheikh Lotfollah et le Palais Ali Qapu avec sa terrasse surélevée d'où se dressent 18 colonnes.
Une autre beauté de cette ville, les onze ponts qui enjambent le Zayandeh. Les plus anciens datant des 12ème et 16ème siècles sont de véritables oeuvres d'art et abritent des maisons de thé. Ce sont également des lieux où des chantres déclament des poèmes persans : ces voix d'hommes mûrs, vibrantes à l'infini, sont notre souvenir le plus émouvant de ce pays.


Enfin Ispahan est une ville que l'on sent fière de son histoire, les monuments sont restaurés et entretenus. C'est aussi une ville qui a un pas engagé dans l'avenir, la jeunesse s'occidentalise, regarde la TV iranienne réalisée aux Etats-Unis et diffusée via internet, apprend l'anglais et nous dit le plus souvent que la révolution islamique de 1979 est la pire chose qui pouvait leur arriver...
C'est une ville qui vit tard, les restos sont combles jusqu'à minuit. Boutiques de mode européenne, librairies, magasins d'électronique et d'électroménager dernier cri... seuls les coiffeurs pour femmes restent cachés, à l'abri des regards masculins; des appartements sont transformés en haut lieu de mode, décorés comme les plus grands salons parisiens, coiffeuses et clientes sont largement à la hauteur...
Ville iranienne par excellence, beauté de l'architecture, contraste entre modernité et tradition, c'est pour nous la ville des rencontres qui nous ont aidés à mieux comprendre ce pays.

 

6 - Galère, Galère (par Jérôme)

Qui n'a jamais connu ces périodes de galère, ces moments où le sort semble s'acharner sur vous ?
Et bien voilà, depuis l'Iran nous sommes en pleine série noire ! Comme si, dans cette République islamique, notre bonne étoile s'était " voilée " !
Tout commence à Persepolis, où par bêtise et excès de confiance nous nous faisons voler une sacoche Ortlieb : Outre mes vêtements et mon blouson, s'y trouvent nos cartes nationales d'identité, ainsi qu'une somme importante d'argent !
De l'argent dans les sacoches ! Il faut être bête... Bête, en effet, sauf qu'en Iran cette bêtise s'explique : le plus gros billet est un billet de 10 000 Riels (1 euro)... Au bureau de change de la frontière c'est plus de 600 billets qu'il nous faut caser sur nous et dans nos sacs...De plus, dans ce pays qui a trop longtemps subit un embargo économique impossible de faire un retrait avec une Carte Bleue !
Nous apprenons à nos dépens que vouloir faire une déclaration à la police iranienne s'avère aussi fastidieux qu'inutile : Trouver quelqu'un qui baragouine l'anglais, lui expliquer 10 fois le vol, lui faire la liste,... Tout cela pour à la fin devoir signer un document rédigé en farsi ! " Euh Ti-Bout tu crois que je peux signer ça " !
Obstinés nous parcourons la région à scooters et retrouvons le sac avec une partie des vêtements. Quant à l'argent, faut pas rêver...
Nous arrivons à Ispahan, décidés à changer la fermeture de la tente qui depuis 2 mois nous fait des misères. Confiants nous laissons notre " maison de toile " dans une boutique ! " Pas de problème, revenez dans deux jours ! " Nous apprendrons qu'en Iran, tout est possible... mais bon, faut pas être exigeants !
C'est donc confiants et un peu pressés que nous récupérons notre guitoune avec sa nouvelle fermeture, inondant notre bienfaiteur de " Moteshakeram " (merci) ! Mais ce jour-là nous aurions mieux fait de nous taire !
En effet, dès le premier camping, c'est le drame... impossible de monter notre campement !
Cet " empaffé " a massacré notre seul et unique abri ! Ýl nous faut découdre une bonne partie du travail pour tant bien que mal dresser la tente .
Et c'est donc avec une toile ouverte à tous vents que nous passons la nuit au grand dam de Ti-Bout qui imagine déjà scorpions, araignées, serpents et autres petites choses dites nuisibles profiter de cet orifice pour venir se lover contre elle.
Pour la petite histoire ce n'est qu'en Turquie que nous raccommoderons tant bien que mal la tente ! Galère quand tu nous tiens...
Après ces deux mésaventures et d'autres que je passe nous pensons avoir payé notre tribut ! Mais non, mais non... notre facture est encore un peu plus salée..
C'est sur un parking en plein désert que notre bonne étoile remet pudiquement son " voile " : le moteur de Sophie s'arrête net ! Plus un bruit, plus un cliquetis !
Le diagnostic tombe rapidement : il faut changer le vilebrequin.
Avec seulement 10 jours sur nos visas et des moyens financiers restreints, notre décision est vite prise : " si on reste en Iran, on s'y " perse " !
Mais à plus de 1000 km de la frontière Turque avec 2 scooters à transporter, pas facile de trouver un camion.
Grâce à un chauffeur dont la bonté n'a d'égale que la forte rémunération qu'il nous demande, nous " atterrissons " dans la banlieue de Téhéran, au sein d'un parking de Transport Ýnternational Routier ! Le responsable nous rassure : pas de problème ! Moi je crains le pire : effectivement les heures tournent et nous restons sur place ! Après une après -midi et une matinée de palabres et de promesses, ... la seule solution qui s'offre à nous est un chauffeur iranien qui demande pas moins de 200 $ : à 0,07 $ le litre de diesel, je trouve son offre excessive d'autant plus qu'il doit se rendre de toute manière à la frontière. Bref, ces chauffeurs me " chauffent " un peu trop les oreilles et nous quittons ce parking pour l'entrée de l'autoroute Nord grâce à Yussef, un boucher qui nous a hébergé la veille au soir. Là, en moins de 5 minutes un camionneur turc qui repart à vide nous embarque après avoir chargé les 2 scoots sans même faire allusion à nos porte-monnaie !
Téhéran - Van (en Turquie), 1200 km, 2 jours et 2 nuits en compagnie de Boris notre chauffeur turc providentiel !
Comme quoi derrière son voile, notre bonne étoile nous a toujours à l'œil !

7- Si j'avais su que " je porterais le voile "... (par Sophie)


Dès le poste frontière iranien j'ai revêtu le " hidjab " et ne l'ai plus quitté de tout le séjour, même en plein désert où les 50 degrés le rendent insupportable, même pour sortir 5 minutes de la chambre d'hôtel à la salle de bain...
Obligatoire pour toutes les femmes en Iran, même pour les étrangères, je ne vous cache pas que j'étais impatiente de vivre cette expérience afin de mieux comprendre pourquoi les femmes musulmanes revendiquent en général le port du voile.... je n'ai pas compris... et admets difficilement cette soumission volontaire...
En effet, le port du voile dans son principe dissimule au regard des hommes le visage féminin et évite ainsi le jeu de la séduction et les déviances qui pourraient suivre... Jusque là je comprends .
Mais en Iran, les femmes portent un foulard qui dissimule à peine leurs cheveux et laisse leur visage totalement apparent . D'ailleurs ces femmes se maquillent souvent à outrance, attirant encore plus les regards masculins... les jeunes portent des vestes moulantes et parfois même transparentes, laissant ainsi deviner leurs formes.
Ne dit-on pas en Occident que ce qui est suggéré est plus séduisant et attirant que ce qui est totalement dévoilé...
Voilà pourquoi je ne comprends pas... tant d'hypocrisie reflète bien à mon sens, le sentiment de malaise que nous avons ressenti dans ce pays.

 

8 - Un brin de Culture G

Le Zoroastrisme : Première religion monothéiste créée par Zoroastre (Zarathushtra) en 550 av JC et pratiquée par les anciens peuples en Iran et en Afghanistan. Ce fut la religion officielle des premier et deuxième Empires Perses jusqu'à la conquête arabe qui peu à peu convertit les hommes de ces régions à l'islam. Il subsiste une petite communauté Zoroastre en Iran à Yazd et en Inde où des fidèles ont fui l'islamisation.

Alexandre le Grand
Roi de Macédoine (à Pella 356 av. J.-C. -à Babylone 323 av. J.-C.).
Fils de Philippe II de Macédoine et d'Olympias, princesse d'Épire, il a pour précepteur dès l'âge de treize ans le philosophe Aristote , qui lui inculque l'amour des sciences et des lettres.
A la mort de son père il décide d'entreprendre une grande expédition en Asie contre la Perse. C'est ainsi qu'il libère une à une les cités grecques d'Asie Mineure détenues par les Perses, puis c'est la côte syrienne, l'Egypte où il fonde Alexandrie, enfin il soumet la Babylonie, s'empare de Persepolis et du nord de la Perse intégrant ainsi à son Empire la totalité de l'Afghanistan actuel et certaines plaines du Punjab proche de l'Indus. Il meurt à 33 ans de la malaria, son empire ne lui survivra pas et sera partagé entre ses lieutenants.

La Guerre Iran-Irak 1980-1988 - Profitant de l'instabilité intérieure de son voisin, le président irakien Saddam Hussein annexe une part du territoire iranien riche en pétrole. L'URSS et plusieurs nations occidentales, qui voient d'un mauvais oeil le pouvoir des ayatollahs, soutiennent l'Iraq dans cette guerre qui sera aussi longue que meurtrière.
1 million de morts. Un cessez-le-feu survient en 1988.

 

9 - Les chiffres clés de l'Iran

Nombre de jours : 24
Nombre de Km parcourus en scooters : 2000
Nombre de Km parcourus en camion : 1000
Taux de change : 1 Euro = 9000 Riels iraniens
Prix d'1 litre d'essence = 650 riels (0,07 euro !)
Prix d'1 heure d'internet = 15 000 riels (1,6 euro)
Prix d'1 bouteille d'eau = 2500 riels (0,2 euro)
Prix d'1 hamburger = 5000 riels (0,4 euro)

Les photos !!